Updated on octobre 2, 2023
Attraper le bluetooth (2)
C’est une news Sony qui entre en écho avec l’article précédent, l’arrivée de nouveaux microphones sans fil qui utilisent la liaison……Bluetooth entre émetteurs et récepteur. Bien évidemment ce n’est pas tout à fait une nouveauté mais ce qui l’est plus tient dans les détails des normes et codecs utilisés. Aurait-on enfin un saut dans la qualité de l’audio live par Bluetooth ?
Les ECM-W3 (doubles émetteurs) ou ECM-W3S (version single) et ECM-S1
On est sur des systèmes qui viennent avec de bonnes idées sur le papier, sans être révolutionnaires (hormis sur la liaison) et ciblés streamers et podcasteurs.
Parmi les points intéressants, on peut noter entre autres le filtrage antibruit possible, la compatibilité MI Shoe propre à Sony, la fonction de sécurité (enregistrement de deux signaux, dont un atténué), la sortie USB.
Sony propose là des modèles cohérents en ayant bien pris soin de s’inspirer de la concurrence. Reste que dans mon aspect minimaliste Mojo évoqué lors de l’article précédent il reste un récepteur audio en trop dans l’équation.
Pour le point intéressant : la liaison sans fil est en Bluetooth 5.3 et le codec utilisé est le LC3plus. Sony ne rentre pas plus dans les détails mais indique « une transmission à faible latence et haute qualité audio » et une portée « jusqu’à 150m en cas de bonne portée ».
Le tarif est par contre un peu déroutant (mais pas inhabituel pour du Sony) vu qu’il est élevé par rapport à la concurrence. (prix de vente conseillé ECM-W3: 500€ /ECM-W3S: 370€/ ECM-S1: 450€)
[En rédigeant l’article, je m’aperçois également avoir loupé ce détail pour les derniers microphones AnkerWork M650 : la liaison entre les émetteurs et le récepteurs utilise également le LC3plus.]
De là à pouvoir retrouver cette fonctionnalité directement dans nos smartphones, on n’y est pas encore : Le Bluetooth 5.3 est certes présent dans nos smartphones les plus récents mais le LC3plus est un codec sous licence et nos fabricants ne seront pas forcément intéressés pour l’intégrer.
Sources : communiqué Sony – Fraunhofer LC3plus – AnkerWork m650
Updated on septembre 28, 2023
Attraper le bluetooth
Dans la tendance Mojo, j’ai eu d’abord une légère réticence : comment un appareil avec autant de manques devait remplacer les solutions existantes certes plus encombrantes mais complètes et éprouvées. Puis une conviction : rapidement avec les évolutions la qualité d’image est devenu convenable (voire excellente) et on pouvait s’accommoder des limitations. Par contre j’ai toujours eu du mal avec les rig pour ajouter différents dispositifs (fixation, éclairage, récepteurs HF, préhension), je trouve qu’on y perd le côté agile et mobile. Pour mon usage, je me suis permis une petite pince manfrotto histoire de pouvoir poser mon smartphone sur un trépied, et un gyrostabilisateur – principalement à cause de l’absence de stabilisation dans les appareils. Ce dernier point étant désormais majoritairement obsolète, le gimbal ne retrouve un usage que pour des plans en mouvements (plans d’illustrations). De fait, dans mon idée, le mojo idéal était très réduit et devait m’offrir une possibilité très run&gun, le smartphone prêt à être sorti de la poche pour tourner. Un point cependant reste non négociable : on peut s’accommoder d’une image un peu moins bonne mais le son nécessite un minimum de qualité. Et les micros internes ne permettent pas d’obtenir ce niveau dans suffisamment de situations. Dans ce domaine, les récepteurs HF ont fait une belle cure d’amaigrissement mais un concept avait retenu mon attention : pourquoi ne pas utiliser un système sans-fil déjà présent dans nos smartphones : le bluetooth était une piste intéressante. Là encore, il faut s’accommoder de limitations (pas une grande bande passante, une légère latence) mais pour un résultat convenable dans le cadre d’une voix parlée – ce qui est l’objectif du mojo. Et quoi de mieux que d’utiliser son microphone existant grâce à un adaptateur.
via GIPHY Laisse-toi aller c’est qu’ça c’est le mojo
Le produit existe…où tout du moins existait, car il est désormais annoncé arrêté par le fabricant (JK Audio). Le BlueDriver-F3 est un transmetteur XLR-bluetooth qui permet(tait) de connecter un microphone dynamique en bluetooth au smartphone. Le prix était un peu élevé – peut-être symptomatique d’un marché (trop?) restreint – car en comparaison un système HF est plutôt abordable (selon le modèle) mais il avait ce mérite de proposer un système compact pour réutiliser son matériel existant et ne pas être restreint à un modèle. Petite pensée au passage à la tentative de BAM qui avait échouée dans sa levée de fonds mais qui avait pour ambition de proposer un système similaire (quelques options en plus).
Bref, si le produit s’arrête et que vous êtes intéressé il ne faut pas tarder tant qu’il reste du stock (si possible prendre la version HD).
Posted on septembre 26, 2023
Blog – Back in time
Il fut un temps où cet espace était vivant, agrémenté de manière plus ou moins régulière par des articles de çà et là.
Un endroit qui me permettait de faire de la veille technologique en relayant informations et nouveautés du secteur, tout en développant certains points plus spécifiques de temps à autre.
Si l’envie a toujours été présente de pouvoir continuer à partager, les évolutions personnelles et professionnelles ainsi que les nouvelles manières de communiquer des entreprises m’ont poussé vers un autre moyen de communication. Non, pas de Youtube, Twitch ou podcast ici mais un réseau social bien connu qui permettait de relayer en un clic toutes les dépêches intéressantes, plus besoin de reproduire un communiqué de presse ou les détails techniques d’un nouveau matériel, il suffisait de relayer et d’agrémenter çà et là des points qui me paraissaient intéressants.
Je l’ai utilisé pour ce qu’il était, un réseau, en l’orientant dans mon cas pour cet usage précis : un réseau professionnel quasi-exclusivement orienté vers le domaine audiovisuel. Ça fonctionnait bien et même très bien, permettant des découvertes heureuses grâce aux méandres du réseau et à ses algorithmes.
Las, la mécanique s’est dégradée au fil du temps et l’outil est devenu incohérent.
Le terme est un peu fort mais il réclamait de plus en plus de temps à passer pour y retrouver des informations, en masquer d’autres inappropriées et essayer de forcer son algorithme. Les rouages étant bien grippés, décision fut prise de s’en passer.
De réseaux sociaux, je repars à zéro (vous les trouverez dans le menu de droite) mais je n’ai pas encore totalement acté de leur usage – sûrement audiovisuel mais pas exclusivement.
Pour ce qui est de ma veille technologique, c’est le retour des flux RSS, une technologie tombée en désuétude chez plusieurs mais fort pratique quand elle est disponible.
Et pour le partage…ce blog pourrait bien reprendre un peu de service !
Updated on octobre 27, 2024
Covid-19 et ressources en lignes
Hello,
Pour ceux qui l’ignorent, je bosse dans l’audiovisuel -ça vous le saviez sûrement- mais par contre vous ignoriez peut-être dans quel cadre puisque c’est dans un domaine qui n’est pas forcément des plus connu pour ça : dans l’enseignement supérieur, au sein d’un service audiovisuel universitaire.
La période actuelle ne vous aura pas échappé et autant vous dire que pour moi et mes semblables, membres de services audiovisuels, services multimédia et autres TICE et apparentés -sans oublier les services réseaux – les prochaines semaines s’annoncent bien remplies (doux euphémisme) avec l’utilisation quasi-systématique de l’enseignement à distance. (Petite pensée à cette occasion pour la fracture numérique…dur)
C’est donc l’occasion de faire le point sur les quelques possibilités qui s’ouvrent à nous dans les semaines qui viennent et aborder quelques points de réflexions.
Petite pensée d’abord pour mes amis universitaires
La première chose à savoir, c’est que les premiers jours risquent d’être un peu chaotiques le temps de faire émerger des procédures plus généralisées -cela pourrait être frustrant mais il sera un peu vain d’harceler/exiger des réponses immédiatement, il faut le temps que l’appareil se mette en place. Les procédures d’enseignement en ligne existent déjà dans une certaine mesure sur les établissements – en effet aucun établissement n’a attendu le covid-19 pour faire de l’enseignement à distance ou en ligne (enfin je crois…je n’ai pas les chiffres à présenter -et je parle plus particulièrement des universités) – mais cela n’a pas forcément concerné tout le monde jusqu’alors (une question de besoins et d’envies). La question sera par contre de savoir si les infrastructures pourront tenir un afflux largement plus important que des conditions dites habituelles. Le ministère a par ailleurs commencé à fournir son plan de continuité (vous pouvez lire – c’est intéressant – pour la partie cours, voir les fiches 1 à 3)
La première consigne pour les élèves est de se tenir proche du site internet de votre établissement (et de ce cher ENT) et de l’adresse mail officielle qu’il vous a fourni (celle que vous ne consultez presque jamais : croyez-moi, actuellement ça pourra être utile). Quand aux enseignants, la consigne est presque la même : restez proche de votre mail, de votre téléphone, de l’ENT…et commencez à prévoir votre cours pour de l’enseignement en ligne. Autant les élèves seront en attente, autant les professeurs seront pro-actifs. Les plus habitués auront même déjà commencé, et certains moins coutumiers ont déjà sollicité les services TICE pour un accompagnement/soutien pour la mise en ligne de leurs cours.
Quels sont les outils à disposition pour de l’enseignement en ligne ?
Dans un premier temps, rapprochez-vous de votre établissement pour connaître les possibilités existantes (petit passage par votre ENT): quelle plateforme de LMS (Learning Management System) est utilisée et que vous permet-elle ? Pour information, la plateforme généralement utilisée par les universités est Moodle.
Le LMS est un passage plutôt incontournable et pourra servir de lieu de centralisation mais ne permet pas forcément tout. Vous pourriez être tenté d’enrichir le suivi de vos cours avec d’autres possibilités – plus ou moins intégrable à votre LMS : Cour enregistré en audio/vidéo, quizz, séance d’interactions, groupe de suivi…À ce stade, il est peut-être inutile de se compliquer la tâche immédiatement : si la mise en ligne de votre cours sur le LMS est déjà une difficulté, il n’est pas forcément utile de penser immédiatement aux autres possibilités.
Ici je soulèverai un autre point : la tentation va être grande pour les enseignants de passer outre l’existant (trop limité, trop compliqué, sous-dimensionné face à la crise) et faire avec sa propre solution « mais j’ai tel logiciel/système et c’est super simple ». Ici je ne trancherais pas mais je soulèverais deux difficultés : la légalité (la quoi?) -votre logiciel est-il cohérent avec le RGPD – et la multiplicité des systèmes -imaginons que chaque professeur utilise sa propre solution, combien de systèmes devront appréhender les élèves ? Voilà, ces problématiques sont aux limites de mon champ de compétence mais y sont étroitement liées donc difficile de ne pas les évoquer.
Pour la partie audiovisuelle, le service audiovisuel de votre université pourra être sollicité de manière plus ou moins directe et à différent degrés – selon ses attributions et les procédures en vigueur dans votre établissement – nous tenterons de répondre au mieux 😉 Si vous pouvez vous déplacez sur votre site universitaire, nous pourrons vous soulager de cette partie technique.Note – on oublie avec le confinement plus généralisé
Les systèmes à appréhender :
L’enregistrement d’un cour : Ici pas d’interaction directe, il s’agit d’arriver à fournir un enregistrement vidéo (ou audio) de son cours, avec webcam (ou non) et avec support de cours (ou non). On utilisera ici les systèmes d’enregistrement audio dans un premier temps : on peut commencer avec la fonction dictaphone de son smartphone/ordinateur ou utiliser des logiciels comme Audacity ou Ocenaudio sur ordinateur. Si la vidéo ne vous dérange pas, on peut évoluer vers des systèmes d’enregistrement audiovisuel. L’application caméra de votre smartphone peut être un bon point de départ, sinon l’application Caméra intégrée à Windows10 (Photo Booth – sans les filtres- ou QuickTime pour Mac) effectuera la même tâche. Sinon certaines application en lignes vous permettent d’obtenir le même résultat depuis votre navigateur (voir webcamera.io ou cam-recorder.com par exemple). Une étape supplémentaire est atteinte avec l’utilisation d’un support de cours en complément (présentation style Powerpoint et apparenté), dans ce cas les logiciels de capture d’écran vidéo sont la suite logique. VLC vous propose une option de capture d’écran sommaire qui permet de répondre à ce besoin mais la procédure est laborieuse pour les non-initiés (sinon voir QuickTime – sous Mac). Si vous souhaitez un double enregistrement (webcam+capture écran) l’utilisation de logiciels un peu plus poussés sera nécessaire. Là encore c’est possible de manière très simple depuis un navigateur internet, recordscreen.io rempli ce rôle à la perfection. Côté logiciels, Active Presenter (Mac/PC) dans sa version gratuite répond à ce besoin (et sa licence permet un usage non-commercial), mais son interface pourrait repousser les professeurs allergiques à l’informatique qui opteront pour un système plus sommaire. Préférez sinon des logiciels un peu plus accessibles comme Debut . Si je trouve le logiciel miracle (simple/multiplateforme/gratuit) je l’ajoute à la liste [edit: Miracle! c’est https://recordscreen.io/ qui remporte la palme pour ces critères – ou Re-edit Opencast Studio]. OBS est pas mal mais sûrement trop complexe pour plusieurs.
La classe virtuelle : pour simplifier c’est une classe…mais à distance et le procédé est un peu comme un live Youtube, avec interactions et relecture de la session en plus selon les systèmes. Là, il faut arriver à gérer un minimum le déroulé technique de la session tout en étant prof en sa salle (virtuelle). Difficile de vous présenter un système en particulier, cela dépendra de chaque situation et de sa disponibilité/mise en place au niveau de votre établissement. On évoque souvent Adobe Connect (payant, mais offre Covid19, cf ci-après) ou un de ses pendants opensource BigBlueButton, et certaines solutions de web/visioconférences s’approchent du principe (partage d’écran, tableau blanc,…) et peuvent du coup être utilisées pour cette usage. Le mieux est de vous rapprocher de vos services AV/TICE pour savoir ce qui est possible (le ministère évoque quelques pistes dans ses fiches).
Voilà pour les grandes lignes. Sachez que vos services vous accompagneront du mieux possible – à distance – mais que le risque de surcharge n’est pas que pour la capacité du réseau. L’entraide s’est enclenchée sur les réseaux sociaux pour partager les bons plans et autres trucs et astuces #solidaire
À noter : en réaction face à l’ampleur de la crise, plusieurs sociétés ont pris des mesures autant philanthropiques que commerciales, en permettant l’accès à certains de leurs logiciels/services pour une durée élargie ou en élargissant les possibilités offertes, de manière à faire face…et recruter potentiellement des clients qui ne partiront pas forcément ensuite – voir évolueront vers des formules d’abonnement supérieures – mais bon, c’est un autre point… Il reste à vérifier le côté conforme (RGPD…) de certaines de ces solutions
Petite liste de offres :
- Adobe Creative Cloud – pour accéder à la Creative cloud pendant la fermeture des campus
- Adobe Connect – gratuit 90 jours (ou jusqu’au 1er juillet) classe virtuelle/visioconférence avec 25 participants max par session
- Cisco Webex – parmi les mesures de Cisco face au covid-19 – pour de la visiconférence
- Zoom – fait sauter la limite des 40 minutes pour les réunions de groupes de la version gratuite (réservé aux écoles k-12 …pas les universités)
- Techsmith – pour notamment accéder à un de leur logiciel de capture d’écran SnagIt
- LogMeIn – avec leur kit d’urgence (3 mois- gratuit) pour accéder à LogMeIn, GoToMeeting, GoToWebinar,…
- Avid – ça parlera aux gars de l’audiovisuel (MediaComposer, Protools,…)
- Microsoft Teams – pour travail collaboratif en visio
- Klaxoon – pour du télétravail
- Kahoot – quizz et gamification
- O’clock – salle de classes virtuelles (à contacter -cf tweet )
- Ubicast – jusque 30h de vidéos pour 25 élèves max en simultané
- G Suite – Google et notamment Hangout et Meet avec plafond relevé en assistance
- StarLeaf – web/visioconférence
- Lifesize – web/visioconférence
À explorer : Loom,…
Sources (notamment) et autres listes : COVID19-Ressources & Offers – Macg.co